C’est un clin d’œil à mes origines… Je suis colombienne, née dans la très jolie ville de Cali, je suis donc une Caleña.
Caleña Boutique a vu le jour en octobre 2018.
Un soir de chagrin comme chacun a déjà pu connaître, je sors mes tissus, mes fils, mes aiguilles, et me lance à faire les cousettes que je rêvais de faire pour le bébé que je ne peux pas avoir. A partir de ce soir-là, comme une révélation, je multiplie les réalisations : la couture et les cousettes sont mon quotidien, je me découvre un véritable attrait pour la couture.
L’aventure s’est ensuite tissée de fil en fil…une aventure faite de liberté dans mes choix et mes projets. Fortement encouragée par mon conjoint, je crée alors ma micro-entreprise pour mettre en avant mes valeurs, mon éthique, mes idées et mes envies.
Une enfant passionnée…qui a grandi en Seine et Marne, à Paris, un peu au Pays Basque puis dans les Landes.
J’étais une enfant timide, introvertie, effacée, incapable de prendre la parole sans trembler, il n’y a qu’en dansant que je pouvais être moi-même. Il se menait des batailles terribles en moi… Je ne voulais pas être limitée, être mise en cage…
Très jeune, mes parents artistes peintres m’avait appris à voir au-delà du premier plan du tableau, à entendre la mélodie d’un ruisseau, à ne pas limiter mon imagination… Aujourd’hui encore, je me laisse guider par leur âme d’artistes dans mes rencontres et mes découvertes.
Une adulte passionnée…
Très jeune, j’ai su qui je voulais être dans la vie, j’avais soif d’apprendre, de découvrir, de voyager, je me voulais libre et indépendante.
Ma première affirmation fut de ne pas aller au bout de mes études, de ne passer aucun diplôme, afin de prouver que je pouvais réussir sans tout ça.
Alors j’ai fait à peu près tout ce que j’avais envie de faire, j’ai beaucoup dansé, j’ai été médiatrice culturelle, j’ai donné des cours de danse, je me suis accomplie…pas toujours autant que je le voulais, mais je l’ai fait.
Puis, il y a 3 ans, j’ai suivi mon compagnon devenu mon mari dans sa région natale le Pas de Calais. En arrivant, mon objectif était de retrouver un poste de médiatrice culturelle, mais là je me suis retrouvée face à des murs, le néant total, pas un seul entretien, c’est la première fois que professionnellement je me retrouvais en échec…jusqu’à ce soir de chagrin où mes cousettes m’ont révélé le chemin.